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Réduction emission GES en Chine et aux Etats-Unis

Emission GES en Chine et aux Etats-Unis

Réduction emission GES en Chine et aux Etats-Unis

La Chine et les Etats-Unis annoncent leur engagement dans la réduction de leurs emission GES :
Les deux plus importants pollueurs de la planète, représentant à eux seuls 42 % du total des émissions de CO2, sont parvenus mercredi dernier à un accord pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
« Un an avant la conférence sur le climat qui aura lieu à Paris fin de 2015, cet accord est une importante contribution », a salué le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban KI-MOON. Il a également appelé « tous les pays, notamment toutes les grandes économies, à suivre la voie de la Chine et des Etats-Unis. »
La Chine est le pays qui produit le plus de gaz polluants au monde. A titre de comparaison, sur un total de 36,1 milliards de tonnes de CO2 émise en 2013 :
⦁    La Chine en a émis 9,9 milliards de tonnes ;
⦁    Les Etats-Unis, 5,2 milliards de tonnes ;
⦁    L’Union Européenne, 3,5 milliards de tonnes.
La Chine annonce le déclin de ses rejets carbonés autour de 2030. Le premier émetteur mondial de GES promet également que son parc de production d’électricité comprendra environ 20% de sources d’énergies décarbonées à la même échéance.
De leur côté, les Etats-Unis affichent une ambition de réduction de 26 à 28 % de leurs émissions d’ici à 2025 par rapport à 2005.
Les trois plus gros pollueurs de la planète ont pris conscience qu’ils avaient un rôle important à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique. A la fin d’octobre, l’Union européenne était également parvenue à un accord sur trois objectifs climatiques.
Cependant, les scientifiques considèrent que les efforts actuels sont insuffisants pour limiter la hausse de la température mondiale au-delà de 2 °C, objectif que s’est fixé la communauté internationale pour éviter un emballement catastrophique des dérèglements climatiques. Selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie, les températures pourraient augmenter jusqu’à 3,4 °C d’ici à 2030, si la consommation énergétique se poursuit comme actuellement. Or, à la fin de 2015, à Paris, la conférence annuelle sur le climat doit décrocher un accord suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement à 2 °C.