AnnoncesPubliez vos articles & communiqués de presse

Choisir une fondation pour un batiment

Choisir une afondation pour un batiment

La fondation représente une partie très importante dans n’importe quel batiment étant donné que c’est à celle-ci qu’incombe la lourde tâche de supporter le poids de tout l’édifice. En construction, il existe plusieurs types de fondations dont la réalisation diffère selon le type du batiment à bâtir, la nature du sol… On vous exposera dans ce qui suit les types les plus fréquemment utilisés dans les chantiers.

Principaux rôles d’une fondation

La réalisation est une étape charnière dans le processus de construction de n’importe quel batiment. Elle est importante car ses rôles sont d’une importance cruciale pour la viabilité de l’ouvrage et pour sa pérennité. En voici les principaux :

  • Dissiper et répartir les charges de l’ouvrage qu’elle supporte dans le sol.
  • Éviter le tassement du batiment.
  • Éviter l’infiltration des eaux dans le batiment.
  • Éviter l’effondrement du batiment.

Principaux types de fondations

En construction, on recense essentiellement trois types de fondations :

  • Fondation superficielle : ce type de fondation est le plus couramment mis en œuvre dans la majorité des chantiers. Elles sont faciles à réaliser et ne nécessitent pas une grande profondeur dans le sol pour la simple raison que ce dernier présente des caractéristiques essentielles lui permettant de supporter les charges de l’édifice à bâtir et de limiter son tassement.
    La semelle isolée et la semelle filante sont des exemples de fondations superficielles.
  • Fondation profonde et semi-profonde : Lorsqu’on n’est pas en mesure de réaliser des fondations superficielles ce qui est dû principalement à la nature du sol (une faible portance et une grande contribution au tassement de l’ouvrage bâti), le recours aux fondations semi-profondes et profondes constitue la solution adéquate pour supporter les charges du batiment qu’on envisage de construire. Ce qui diffère des fondations superficielles c’est la profondeur nécessaire pour que le sol soit suffisamment résistant et pouvant supporter un poids considérable. Cette profondeur est de 3 à 6 mètres pour les fondations semi-profondes et comprise entre 6 et 8 mètres pour les fondations profondes. Les pieux sont un exemple de fondations profondes. Ils peuvent être :
    – forés en y coulant ensuite du béton.
    – foncés dans le sol à l’aide de vérins hydrauliques.
    – battus jusqu’à ce qu’ils s’enfoncent dans le sol.
    Quant aux fondations semi-profondes, elles sont généralement des puits creusés à une profondeur relativement faible où le sol est stable et remplis par la suite par du gros béton. Ces puits peuvent aussi être préfabriqués et prêts à l’emploi.

Autres types de fondations

D’autres types de fondations existent. On peut en citer à titre non exhaustif :

  • Les fondations parasismiques : elles sont employées dans les zones à forte activité sismique ou les bâtiments sont soumis à des vibrations intenses lors de la survenue de secousses. Le principe de ces fondations et d’amortir ces vibrations pour absorber le mouvement du sol et éviter l’effondrement du batiment.
  • Les fondations sur radier général.
  • Les fondations par congélation : utilisées dans des terrains présentant un sol poreux.
  • Les fondations après épuisement : mises en ouvre dans des ouvrages construits dans les rivières et les fleuves.

Quelque soit le type de fondation à réaliser, le paramètre essentiel à prendre en compte est la nature du sol qui déterminera la fondation qu’il faut.